Pink-kun broie la vie en rose (©Maliki)

Un blog par moi, pour moi. Une sorte de pense-bête sur lequel je note mes réflexions personnelles. N'y voyez jamais de message personnel, quand j'ai quelque chose à dire à quelqu'un, je le fais directement. Ici la seule personne que je juge réellement, c'est moi même. Et je vous invite même à me faire part de votre avis sur la question.

18 septembre 2007

PSP, SPP ? Le nouveau mal des grands enfants ?

SPP ou Syndrome de Peter Pan.
(La PSP étant la console portable de Sony, elle ne sera pas traitée dans cet article)

Avec la grande médiatisation des affaires de Michael Jackson le SPP est à la mode, on pourrait presque parler d'un mal générationnel. Il ne faut pas croire qu'il est apparu ces 10 dernières années, il existait bien avant, mais jusque la il n'était ni connu ni reconnu des médecins, peu présent dans les médias, absolument inconnu du grand public, des gens en souffraient, sans même le savoir.

Je pense qu'il est très important de faire la distinction entre les gens qui souffrent réellement du syndrome de Peter Pan, sans même le savoir, et ceux qui cherchent tout simplement à fuir la réalité et les responsabilités tout en cherchant une excuse à cette lâcheté et qui prétendent souffrir de ce syndrome.
Il se trouve que je me retrouve dans les 2 catégories.
En fait je n'ai jamais vraiment été dupe de moi même, j'ai toujours su que je fuyais lâchement quelque chose, et il est vrai que je refuse obstinément de grandir, mais il n'y a pas que ça finalement, c'est plus profond, bien plus sérieux, sûrement plus grave.


Mais alors, le SPP c'est quoi ?
C'est un blocage émotionnel causé par un traumatisme affectif durant l'enfance ou l'adolescence
Voila pour la définition de base, voyons un peu plus en détail les causes possibles :

-père absent, faible ou irresponsable,
-mère qui doit tout gérer, tout porter, sans pouvoir s'appuyer sur un homme fort.

Dans ce contexte, soit la mère est très forte et parvient à donner à ses enfants toute
l'affection dont ils ont besoin. A ce moment là, les enfants se développeront tout à fait
normalement sur le plan affectif malgré la situation très difficile tout de même, très
difficile pour la mère plus que pour eux.

Mais si elle est surmenée ou dépressive, elle n'aura ni le temps ni la force de donner à ses enfants toute la tendresse dont ils ont besoin pour se développer normalement. Cette carence affective cause le traumatisme.

Pire encore si la mère manque de confiance en elle et cherche sa confiance en elle auprès de ses enfants. Non seulement elle ne leur donne pas tout ce dont ils ont besoin, mais de plus elle les pompe, les mine en cherchant à puiser en eux la force dont elle manque.
Ce n'est plus la mère qui porte ses enfants mais ses enfants qui doivent la porter.

Il est vrai que c'est généralement l'aîné des garçons qui est touché alors que les autres s'en sortent plutôt bien. Cela peut être dû au fait que la mère va s'appuyer davantage sur son aîné pour combler son manque d'affection et chercher sa confiance en elle. Inconsciemment elle lui demandera de lui apporter la force qui lui manque.
Alors on peut s'attendre à un traumatisme affectif de taille.

Il semblerait aussi que les filles soient très peu touchées par ce syndrome, alors qu'elles sont bien plus nombreuses que les garçons à le revendiquer.


Les symptômes sont un manque de maturité et un manque d'empathie dans la vie affective.

La je suis en plein dedans pour le manque de maturité. Par contre je fais preuve au contraire d'une grande empathie (un peu trop grande même il semblerait). Oui mais, pas dans ma vie affective? à vrai dire, il m'arrive vraiment trop souvent de blesser les gens qui me sont chers sans même m'en rendre compte, et quand parfois je finis par le réaliser, il est trop tard et je le regrette.

Quelqu'un que je respecte m'a dit un jour que j'étais "limite autiste". Pour dire vrai, ce n'était pas le premier à me le dire, mais c'est la première fois que ça m'a marqué, parce que pour une fois, j'ai réalisé qu'il avait raison.
Le SPP peut conduire à une forme d'autisme, un refuge pour se protéger :

Il n'a aucune confiance en lui, ce qui le rend impulsif. Son entourage pense qu'il est lunatique, caractériel. En fait s'il réagit violemment c'est simplement parce qu'il ne se sent plus rien dès qu'on remet en cause ce qu'il fait ou dit. Personne ne se doute du drame derrière ses réactions violentes qui font dire : "Qu'il est désagréable et sûr de lui!"
Il se renferme par crainte de se faire reprendre s'il parle. Il recherche la solitude. Sa vie est un véritable enfer, mais encore une fois ça ne se voit pas de l'extérieur. On pensera du mal de lui, mais on ne le plaindra pas, parce qu'on ne peut pas imaginer qu'il est en fait plein de bonne volonté et complètement impuissant face à tout cela. On pense qu'il est tout simplement égoïste et qu'il ne veut pas faire d'effort.
En fait le drame est qu'il ne peut pas contrôler ses réactions, ce qui semble peut-être incroyable, mais c'est pourtant bien réel.
Il n'a pas de contrôle sur sa vie tant qu'il ne détient pas la clé de son mal.
Je me rend compte alors à quel point j'ai pu paraître narcissique et illogique aux yeux de certains. Je réalise à quel point j'ai pu les fatiguer, les user, je comprend aujourd'hui leur lassitude. Mais j'ai peur qu'il soit trop tard...

Je crois que je vais m'arrêter la pour ce soir, il y aurait tant à dire sur le sujet, mais pour dire correctement tout ce que je voudrais dire, je serais amené à citer l'intégralité de ce site alors je me dis que le mieux, est tout simplement de vous recommander très vivement de le lire dans son intégralité, pour vous faire une idée bien plus juste.


Je vous quitterai juste sur un exemple concret. Peut être que comme moi vous aimez la série TV "Scrubs". J'aurais du mal à dire que je préfère tel ou tel personnage dans cette série, mais je dois avouer que JD me touche tout particulièrement, parce qu'il me ressemble énormément. Et quand vous aurez lu le site que je vous conseille, vous verrez que JD présente absolument TOUS les symptômes du Syndrome de Peter Pan (son besoin maladif de câlins, son monde imaginaire, son instabilité amoureuse...). Ce personnage est vraiment très bien conçu et joué, et son acteur est vraiment très doué, ou connaît très bien le problème lui aussi.

17 septembre 2007

Ca s'passe comme ça...

...Chez McDonald's !


Ayant des idées, tant de droite que de gauche, sans pour autant être centriste, je me sens plutôt apolitique. De toutes façons, je déteste la politique. Si j'avais le sentiment que ça serve à quelque chose, je serais inscrit sur les listes électorales, et j'aurais certainement voté Bové aux dernières présidentielles, pas pour le fun non, non non, pas pour son programme non plus, que je n'ai même pas lu (on s'en fou, je vote pas), non, juste parce que j'aime sa moustache, (bon ok je déconne) parce même si derrière tout ça, comme les autres, ce n'est plus qu'un politicien, j'aime l'image qu'il véhicule, la France qu'il représente, les valeurs qu'il défend. Personne n'aura oublié son démontage de McDo, j'aurais presque aimé y être.


Vous me direz "Mais t'es fou, il a fait de la prison". Je vous répondrai : "lui au moins, il y a été avant, c'est un simple citoyen qu'on a emprisonné, pas un président crapuleux pour une fois".
Oui mais voila, je ne suis vraiment pas la pour parler politique (rappellons-le, je n'aime pas ça).


Non je suis la pour parler McDo. Rassurez-vous, je ne vais pas parler mal-bouffe, je ne vais pas crucifier les fast-food, dire que dans 15 ans, on aura comme chez nos cousins américains, 25% de la population obèse, ou toutes choses que vous connaissez tous aussi bien que moi, pour la bonne et simple raison qu'elles sont vraies.


McDo moi franchement, j'aime pas. Pour une multitude de raisons. Le goût déjà, à part les frites, je préfère largement Quick. Et puis il y a le coté Américain, le coté oligopole aussi surtout : McDo/Quick & Windows/Linux, même combat (j'exagère à peine). Le prix aussi évidemment, même sans se faire à manger soi-meme, il y a toujours moyen de manger mieux à moins cher.
Mais c'est pas pour ça que je fais mon chieur extrémiste. Je ne boycotte absolument pas McDo, j'évite juste d'y manger. Si je suis avec des gens qui ont envie d'y aller, très bien, allons-y. Il m'arrive même parfois d'avoir "envie d'un McDo" (même si je cède rarement à ce genre de pulsion kamikaze).


McDonald's est entré dans nos vies, on peut clairement dire qu'on est la génération McDo. Faut pas se leurrer, nos parents n'ont pas connu ça à notre âge (pas plus que les kebab d'ailleurs). Mais il ne faut pas blâmer ce grand clown, ni même les américains, c'est une évolution logique de notre société. On veut toujours plus, toujours plus vite, le fast-food était devenu un réel besoin en France, et McDo a su prendre le créneau. Tant mieux pour eux. Et puis, c'est un mal pour un bien. McDo ça fait tourner l'économie locale, vous connaissez beaucoup d'autres entreprises qui embauchent aussi facilement les jeunes l'été à partir de 17 ans ? (16 même ?) Vous en connaissez beaucoup qui aménagent des horaires pour les étudiants. L'embauche sans discrimination d'aucune sorte se fait déjà rare, mais chez McDo, il n'y a pas que le client qui est roi, le salarié aussi (enfin pas roi quand même, valet ?) Et les produits vendus, ils sont fabriqués en France, et oui, c'est essentiellement notre économie qu'on fait tourner à chaque BigMac qu'on engouffre.


Vous l'aurez compris, je ne suis pas la pour descendre McDo, pas plus que pour en faire l'apologie, j'avais juste envie de remettre les choses à plat, souligner des points qu'on oublie trop facilement.

Aujourd'hui je viens de faire ma première "vraie journée" à MacDonald's, derrière le comptoir, en tant qu'employé à la caisse. Comment j'ai pu en arriver la ? Comment j'ai pu tomber si bas ? Comment un geek comme moi fait pour s'adapter ? C'est sûrement ce que vous vous demandez. C'est vrai, c'est pas glorieux. Pour les avoir tous testés, je place l'industrie du fast-food bien après les usines agro-alimentaires, elles-meme bien après l'hotellerie-restauration dans l'échelle des jobs "épanouissants et gratifiants". Ici on cumule : Horaires de merde, odeurs de merde, travail répétitif, sous pression, clients chiants, 3 milliards de normes à respecter...


Mais McDo c'est aussi la seule entreprise qui te rappelle 1h après avoir reçut ton CV pour te fixer un entretien le lendemain, et une première embauche le surlendemain, malgré un CV percé, une lettre de motivation bidon, un âge avancé, une expérience zéro...

Quand on n'a plus le choix, il restera toujours Ronald.

Bon c'est pas avec 20h/semaine au smic que je vais m'enrichir, même pas sur que ça paye toutes les factures, de toute façon, c'est pas sur non plus que je reste bien longtemps la dedans, c'est vraiment pas fait pour moi. Mais c'était une expérience à tenter, un pas à sauter.


Et soyez gentils : "un menu best off, bigmac, frites, coca" c'est aussi simple à dire qu'à faire, mais aussi à avaler et à digérer :)



La création du jour :

On me dit souvent que j'ai une tête d'Anglais, mais sachant que j'ai la barbe rousse, ai-je une tête d'Irlandais ?

15 septembre 2007

C'est dans les vieux pot(e)s...

...Qu'on fait la bonne soupe.


On dit souvent (à tort ?) qu'avec l'âge, vient la sagesse. Il est vrai que normalement, au fil des années on acquiert de l'expérience, et normalement, l'expérience apporte la sagesse, au moins un peu, en supposant qu'on apprenne de nos erreurs.

En tout cas, il y a un truc que je trouve bien dans le fait de vieillir. C'est de pouvoir avoir un regard extérieur, mur et posé, sur les générations qui commencent à se profiler derrière moi. Et oui, voila, je ne fais plus parti de cette génération "dernière arrivée" qui n'a que des gens plus expérimentés autour d'elle.

J'ai moi aussi "bourlingué", j'ai de l'expérience, du vécu, et je croise tous les jours, des gens qui passent par ce par quoi je suis moi même passé un jour. J'ai théoriquement, de moins en moins besoin qu'on me comprenne (ou du moins, de moins en moins de mal à y arriver) et de plus en plus la possibilité de comprendre les gens autour de moi, les regarder évoluer, savoir par quoi ils passent, ce qu'ils attendent, ce qu'ils espèrent, et même, une partie de ce qui les attend dans un avenir plus ou moins proche.

Voila un sentiment bien gratifiant. Du moins si l'on considère que les jeunes d'aujourd'hui puissent me porter le même respect que je portais à mes aînés à leur âge... Ce qui n'est pas franchement le cas, mais je préfère faire comme si...

Je parle avec des jeunes, j'en croise dans la rue, je lis leurs blogs, et je me revois à leur âge, avec les mêmes envies, les mêmes idées, les mêmes réactions, ça me fait sourire. J'ai envie de leur dire "Stop" "Non" "Laisse tomber" car je sais qu'ils se trompent, mais je sais aussi qu'ils ne m'écouteraient pas, et que par dessus tout, ils ont besoin de faire ces erreurs, pour comprendre, pour apprendre et pour se construire, tout comme moi je les ai fait avant eux.

Je réalise enfin que j'ai grandit, que je ne suis plus un de ces gamins innocents habités par des rêves et des espoirs, et finalement, ça n'est pas si désagréable que je le craignais.


Pink, à nouveau Lorientais, et heureux de l'être.

(merci à David pour l'inspiration de ce montage photo)


08 septembre 2007

Criminal... Minds

Criminal minds (Esprits criminels en france sur TF1) est une de ces séries Américaines que j'aime assez regarder. Vous n'êtes surement pas passés à coté des experts et autres séries dérivées du même style. Criminal minds c'est un peu tout ça mais en mieux.


La série porte sur une équipe de profilers qui traquent le rebus du genre humain. Chaque épisode présente un psychopate ayant une pathologie différente, on découvre ainsi qu'il existe vraiment une multitude de façons d'etre dérangé, et de faire du mal autour de soi. Et on découvre aussi surtout qu'il y'a nettement moins de facteurs qui nous conduisent à un tel état.

J'aime beaucoup cette série pour la justesse de sa mise en scène. Chaque épisode présente un scénario unique, le susprens est toujours au rendez-vous. On en apprend toujours un peu plus sur l'être humain. La façon de résoudre chaque enquête est toujours passionante. Je suis toujours ébahis de voir avec quelle aisance nos profilers vont lire à travers les gens pour arriver au coupable, le comprendre, puis le connaitre mieux que lui meme, leur permettant ainsi d'avoir une longueur d'avance sur lui, et de toujours le coincer par la ruse. Leur vraie arme est leur propre réflexion.


Je suis chaque épisode sans soucis, bien souvent meme j'arrive à anticiper les découvertes, je sais que je m'enorgueuille de peu de choses, mais c'est toujours sympa de se dire qu'on arrive à comprendre les gens.

Ce qui est moins sympa c'est qu'avec le temps, je me rend compte que je comprend ces psychopathes de mieux en mieux, et si au début, ce que je voyais me répugnait profondément, j'ai de plus en plus tendance à y voir une certaine beauté, de la classe, et meme parfois, un interret. Il faut dire aussi que j'ai une histoire assez semblable à celle de nombreux criminels, il est presque étonnant que je n'en sois pas un moi même. Mais finalement, j'en suis peut-etre un, ou le deviendrai-je, allez savoir...


En tout cas, ce dont je suis sur, c'est qu'en arrivant à la conclusion comme moi, que la vie est purement inutile, il n'y a que 3 choix possibles :

La détruire.
La vouer à faire du bien aux autres.
La vouer à faire du mal aux autres.

Je ne me suis pas encore résigné au suicide, mais plus le temps passe, et plus je me demande pourquoi je continue à perdre mon temps à vouloir à tout prix aider les gens qui m'entourent. Apres tout, eux, que font-ils vraiment pour moi ? Pourquoi ai-je l'impression d'être le seul à avoir une vie misérable, sans interret, sans but... ? Et j'en viens à me dire que quitte à gâcher ma vie, pourquoi ne pas en profiter pour m'amuser un peu, équilibrer la balance, et gacher celle des autres aussi ?

Vraiment, je me fais tres peur parfois, de plus en plus souvent à vrai dire...


Ce qui est sur, c'est que je me débrouille de mieux en mieux à photoshop.