Chroniques d'un départ annoncé

Et voila que je m'aprette à partir. Les sacs sont enfin presque finis, evidemment j'ai assez mal dormis, couché très tard, levé tres tot... l'angoisse du départ, la prise de conscience de l'énormité de la chose.

Je pars avec juste assez d'argenr pour payer le mazoute de l'aller, donc en cas de pépin, je devrais rentrer à pied... De toute façon, nombreux sont ceux qui m'ont garanti que je me ferais voler la golf sur place... Mais encore plus nombreux sont ceux qui m'ont affirmé qu'elle ne me conduirait pas à destination.
Tous des pessimistes !
Et si c'etait moi le surréaliste ?
Me voila pret à partir en terrain inconnu, dans des conditions légérement précaires, je me sens petit christophe colomb des temps modernes, et j'angoisse

Ai-je réellement envie de partir ? Je n'ai pourtant pas vraiment envie de rester. Alors quoi ? Pourquoi cette hésitation ? Ce n'est pas la premiere fois que je pars comme ca, à l'aventure, vers l'inconnu, jamais je n'avais été aussi hésitant. Un mauvais pressentiment ? Une lueure de rationnalisme ?
Au diable la logique ! J'ai 8 heures de route pour réfléchir à cette connerie que je suis en train de faire. De toute façon il est trop tard. Je passerai mes premieres heures de 2007 en terrain inconnu, mon premier mois 2007 en pays inconnu, c'est comme ca, un point c'est tout

Je vais échapper au discours présidentiel !!

Pourvu que j'ai pas choppé la gastro -_-